Les descentes, comme dit moncassin sur le lien de crazymtb (merci), faut en bouffer (avec l'accent). Je suis pas mauvais en descente et pourtant, je suis prudent au possible (jamais une seule chute en descente de col et jamais croisé qui que ce soit qui aille plus vite que moi, même en course), il est donc possible pour tout le monde de progresser et d'atteindre un niveau pas mal. Cette année, deux victoires grâce aux descentes.
Pour résumer, je dirais toujours rester à l'extérieur d'un éventuel virage, si la route tourne vers la droite, on se déporte à gauche afin de voir le mieux possible un éventuel virage. Ensuite, déclencher son virage le plus tard possible et passer le plus près possible de la corde (en faisant attention à d'éventuels graviers, herbes, feuilles mortes ...) pour sortir à l'aise. Pour travailler ça, il faut faire des descentes en dessous de la vitesse limite et essayer de retarder son virage en étant sur de pouvoir se rattraper en cas de loupé, on doit sentir au bout d'un moment le fait qu'on n'a quasiment plus besoin de pencher pour passer le virage correctement.
Sinon, pas de secret, toutes les descentes, il faut les faire (pas forcément à fond tout le temps), soigner tous ses virages, passer le plus proprement possible, rechercher des sensations. A chaque fois qu'une route descend à l'entrainement, aucun de mes compagnons de route ne peut plus discuter avec moi, même lors de toute petites descentes, je me concentre et hypnotise la route.
Sinon, un lien qui résume le tout :
ici.