les efforts que tu mentionnes et qui nécessitent un triple plateau ne sont pas des efforts à 20km/h, j'imagine.
Alors de ce que je faisais du Grand Colombier dont les pourcentages sont connu, sur Culoz, ça descendait parfois à 11km/h mais chargé avec les batteries au plomb, une antenne directive et un poste VHF pour y faire de la radio depuis là haut, 7 ou 8km/h (c'est comme les ananas!), avec un triple en pédalant bien "rond" et souple ça passe bien (le VTT modifié en vélo de route)
Pour la montée à 19% c'est du 7km/h en un 34/29 c'est trop long, et ça fait du 1400m/h vertical à tenir un bon 300 watts, là l'inertie commence à rendre inconfortable le pédalage et il vaudrait mieux un 32/30
le moindre virage pris à l'intérieur
j'ai ce problème là sur Cilaos, il faut accélérer avant et le passer en vitesse, ce qui provoque une inclinaison, et vu que ça monte, continuer à pédaler incliné, donc pouvoir pédaler, le vélo cross ou gravel avec manivelles courtes et gros pneus vont bien mieux qu'un vélo de route car la pédale risque moins de toucher.
Là encore, si tu es à haute cadence, quel est l'intérêt par exemple des pignons de 12 et 13, par exemple ? Si je reprends ton explication, il suffit d'un pignon de 11 pour descendre ou rouler tranquille au train, puis un pignon de 14 pour envoyer. autant dégager le 12 et le 13. Pas besoin de progressivité dans cette situation.
C'est précisément la situation où la progressivité est plus importante par ce que régler son effort (le couple cadence) dépend énormément de la vitesse, et pour une dent d'écart c'est presque +10% vitesse et 30% puissance de plus: c'est pour cela, et particulièrement en haute intensité qu'il faut que les rapports soient proche, et c'est l'importance de cette condition qui faisait que les cassettes ancienne de compétition n'étaient pas étendue pour prioriser cela.
Et il serait mieux, dans ce cas, d'avoir un plus grand plateau et de doser entre le 17-16-15-14-13, ce que font les coureurs rapides, avec des plateaux de 56 ou plus dans le cas d'un CLM, non seulement les dentures permettent plus de rendement, mais l'écart d'une dent autour de 15 est plus précis que autour de 11
Si je reprends ton explication, il suffit d'un pignon de 11 pour descendre ou rouler tranquille au train, puis un pignon de 14 pour envoyer. autant dégager le 12 et le 13
Si c'était pour un optimum trouvé pour une piste sans vent, oui, mais en pratique, faut plat montant, descendant, et besoin de varier les efforts demandent de doser précisément.
On s'en rapproche avec le gravel dont la cassette est 15-13-11, mais cela impose deux efforts très différents d'une denture à l'autre, ou sinon, d'enchainer bien en dessous des efforts intenses pour boucher les grandes différences (mélange de cadence élevée moins appuyé avec cadence plus lente bien appuyée)
Puisque tu parles de "tirer considérablement plus long", quel est l'intérêrt de l'étagement dent par dent ?
en plus de ce que j'ai expliqué avant, de doser les accélérations, les faux plats, le vent.
Tu parles d'effort sur les pédales, mais c'est une force ? une puissance ?
Effort dans le sens cumul énergétique: effort est un terme flou en effet, il peut signifier puissance, mais un effort est plutôt la quantité d'énergie cumulée, par tour de pédale ou coup de rame, à haute cadence on reproduit l'effort d'avoir tourné le pédalier plus souvent, mais c'est le même effort, renouvelé plus rapidement et dans le cumul "un plus gros effort", et par ce qu'on en a souffert, "un énorme effort"...
ça reste un effort très différent de celui d'un vélo de route. Le vélo sportif, c'est une bonne vitesse (comme l'aviron), mais surtout un effort avec des intensités très variables et/ou une durée longue. Des positions qui changent en fonction du besoin. des douleurs liées à la position de temps en temps... En aviron, j'ai regardé, c'est 2000m une compétition.
2000m une compétition les éliminatoires et tout ce qui est fait à cette allure représente en gros 2% de la pratique, le reste étant surtout des sortie de 40mn à 2 heures à diverses intensité, sans compter "les têtes de rivières" qui sont des courses plus longue, de 6km parfois plus, les entraînements avec des fractionnés courts, longs, des progressifs, des séances de force sous cadence, des séances d'explosivité, des stages intensifs où l'on rame 60km par jour... L'effort de l'aviron entre 12 et 15km/h est équivalent au cyclisme en montée sur 10%, 60km d'aviron, c'est comme 60km de col à 10%
ça ressemble en fait beaucoup plus au vélo que tu le crois, comme si la compétition de vélo se jouait pour un CLM de 5 à 20mn, mais il y a tout le "foncier", et en plus, avec le vent dans le dos, les vagues "Des positions qui changent en fonction du besoin. des douleurs liées à la position de temps en temps" et du coup l'adoption de rame de longueur variable, qu'on ajuste de sorte que la cadence de compétition soit possible selon le gabarit ou le niveau, d'angle de débattement, le système des rames réglables et avant traditionnellement tropdures rappelle l'histoire des braquet de 10m d'avant le dérailleur, ça a du mal à passer de changer les réglages traditionnels pour gros boeufs de 110Kg 2m, mais avec les filles, les poids léger, on commence à régler comme il faut, sinon ça ne marche pas.
On a donc l'équivalent des côtes, des longueurs de manivelles, de réglage de vitesse et de cadence. L'intérêt de l'aviron, c'est que ce sport était très mesuré à l'époque ou je pratiquais et permettait de bien connaître la physiologie d'un effort d'endurance, par ce qu'il y a ça aussi: pour préparer un sprint ou une course de demi-fond, l'essentiel de l'entraînement vise la capacité aérobie et le foncier et les plan d'entraînements de l'aviron sont très similaire à ceux du cyclisme.
La cadence, c'est 40 à 50 coups d'aviron par minute. sans changement de braquet.
plutôt 36, ça c'est pour démarrer est finir.
Il y a des changements de braquet!, pour démarrer on part en quart de coulisses, puis demi, puis pleine, pour "mouliner" tant que le bateau n'est pas lancé et que il faut une accélération rapide..
Vent contre dans le dos beaucoup de vague = ramer en demi- ou 3 quart de coulisse.
Une autre façon de changer le braquet est de varier la force/coup, la différence avec le vélo au niveau musculaire, c'est que le temps-moteur le temps de poussée est inférieur au temps non moteur (on laisse glisser le bateau entre deux coup de rame), tirer plus long ça va être pour une même vitesse donner le coup de rame plus fort et laisser glisser plus longtemps, c'est un peu similaire à passer un plus grand braquet, on fait un effort plus fort, mais moins souvent.
À l'entraînement, on rame plus fort et moins en cadence pour avoir de la force-endurance.
En vélo on fait ça aussi, on se met à 300 350 watts en se limitant à une basse cadence (proche de 50!), sur un faux plat montant en tirant un gros braquet, c'est un travail d'entraînement incontournable, pour travailler sa force et avoir, en cas de besoin de la marge en force, mais aussi, pour que quand on est presque à fond, que le muscle soit juste dans son optimum en marge de sa force-max, et pas "presque à fond", ce qui a plus de rendement. Il est nécessaire d'inclure tout ça dans un entraînement car sinon, on est pas capable de pédaler fort, ou vite, ou lentement pour adapter, même si c'est moins efficient, pouvoir le faire sans défaillir change tout. Le problème de la gestion d'inertie en basse cadence dépend fortement de la force à l'instant T d'un tour de pédale, si il manque de la force, on ne peut pas compenser durant le temps moteur l'élan qui passera le point mort.