La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fixe.

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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede polo66 » Lun 28 Fév 2022 18:06

Sram PC1 aussi pour moi.
Je la change au bout de 7000 kms en général.
Je suis aussi bluffé par la capacité d'un fixe à rouler vite!
J'ai fait un 300 samedi à quasi 30 de moyenne (3500m de d+) sans souffrir plus que ça (50x15).
En multi j'aurai tourné à 2 bon km/h moins vite.
Du coup je doute sur le braquet prévu (42x16) du Levacon qui va arriver. Je sens que je vais monter un 14 dents.
Je vais essayer de caser un Perpignan Bordeaux pour tester le 50x15 sur du plus long avant de le valider pour Bordeaux-Paris.
J'ai remarqué qu'en tournant peu les jambes je me fatigue bien moins. Et je pense aussi que le retour de manivelle en fixe est un gain non négligeable dans la capacité à pédaler plus fort facilement. Avec une roue libre j'ai l'impression de pédaler dans le vide et de tout le temps devoir relancer.
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede ZiziVert » Lun 18 Avr 2022 17:06

Bon, ce weekend sur la Jean Racine (rando dans le 78) j'ai gouté à mon premier vrai mur en fixe. A 10km de la fin il nous ont collé une bosse de 600m à 12% de moyenne avec une portion de 100m au delà des 16% dont un passage à 22%. Heureusement que ne connaissant pas trop la région j'avais troqué le 17dts pour un 19dts sinon je serai resté québlo dans la bosse.

Bref, le cardio était au rupteur, je devais être à peine à 15rpm, le cadre et le cintre qui vrillaient de tout les cotés sous les efforts et bizarrement j'avais qu'une peur, que les rayons de la roue arrière me pète dans les jambes. Allez savoir pourquoi ^^.

Toujours le même constat même avec mon petit niveau. Sur le plat je laissais les avions de chasse me dépasser sans problème sans chercher à les suivre pour préserver le cardio et les jambes et je les retrouvais (dépassait) dans les bosses. Sans monter fort (vraiment faut me croire la dessus) même dans du 8% j'avais l'impression que les mecs étaient à l’arrêt alors que juste avant sur le plat ils roulaient tous à 40. J'ai trouvé les "longues" descentes assez inconfortables, plus que les bosses mais sinon niveau matos toujours RAS. Juste les pneus TL (Spe Roubaix) qu'il faut que je remplace, les flancs sont craquelés. J'ai commandé des GP 5000 S TR.

J'attends aussi le devis final pour un aller/retour chez Victoire. Au menu, pose de 4 inserts pour porte bidon, perçage du BdP pour le drainage de l'eau et nouvelle peinture.
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede polo66 » Dim 22 Mai 2022 16:17

Dépucelage en règle du Langster hier sur Bordeaux-Paris.
Le 50x15 était tout simplement parfait!
660 kms en 23h00.
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede ZiziVert » Dim 22 Mai 2022 21:55

Poulain, je suis admiratif, bravo.

C’est sur ma to-do-list. Quel est ton feedback sur l’épreuve en générale? Ça faisait un moment qu’ils avaient arrêté l’épreuve.
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede alexP33 » Lun 23 Mai 2022 08:54

polo66 a écrit:Dépucelage en règle du Langster hier sur Bordeaux-Paris.
Le 50x15 était tout simplement parfait!
660 kms en 23h00.


Bravo ! Presque 29 de moyenne :shock:... t'est une machine !
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede polo66 » Lun 23 Mai 2022 11:41

Je me suis franchement bien régalé sur cette épreuve.
J'y suis allé sans pression mais avec une petite appréhension car je déteste le plat et je m'ennuie vite. Et à la vue des pointures au départ j'ai eu peur de ne pas pouvoir tenir les roues.
Et en fait non, ça ne roulait pas fort et le parcours était assez vallonné dans la première partie (dans les 4000 de d+).
Le braquet de 50x15 était parfait pour cette épreuve.
Niveau organisation, pour quelqu'un comme moi qui est habitué à des courses en autonomie, c'était vraiment top!
Acheminement d'un sac à l'arrivée, d'un sac à mi parcours, repas, douches, ravitaillements...
Bref, on a été choyés.
Une belle épreuve que je vous encourage à faire.
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede polo66 » Lun 23 Mai 2022 16:12

Mon CR.

Alors celle-là, j’avoue que je ne sais pas trop pourquoi je m’y suis inscrit.
Bordeaux-Paris c’est une épreuve mythique aux yeux de tout bon cycliste qui se respecte, mais dans mon cas elle n’évoque pas grand-chose à vrai dire.
Bon, à ma décharge mon passé cycliste a toujours tourné le dos au bitume et mes idoles d’hier ne roulaient pas sur de fins tubes d’acier au rythme du sifflement des boyaux.
Non, mes repères étaient plus d’anciens hippies à la barbe hirsute dévalant les collines de la Californie sur de vieux clunkers hors d’âge. De vrais Mountain Bikers !
Bref, je cherchais une épreuve adaptée au pignon fixe.
Oui, avec l’âge on évolue et je suis passé du côté obscur du cyclisme en enlevant les crampons, les suspensions et pire, en me rasant les jambes. Le déclin je vous dis!
Donc ce Bordeaux Paris colle parfaitement au pignon fixe : un format « sprint » de 660 kms avec 5600m de positif, donc un parcours vallonné très propice à mon braquet (50x15) et seulement une nuit à passer sur le vélo, donc parfait pour récupérer très rapidement.
Je pars à moitié dans l’inconnu puisqu’en 50x15 je n’ai jamais dépassé 300 kms.
D’expérience je sais que ce braquet est beaucoup moins fatiguant que le 42x16 que j’ai sur l’autre fixe. Je tourne très peu les jambes, donc ça me correspond bien (bon, sauf si ça roule à 45!).
En fait ma seule véritable inquiétude c’est de savoir si je vais tenir le rythme ! Il y a de très gros rouleurs au départ (un ancien vainqueur de la RAAM, un détenteur de record du 100 km sur piste) et je sais que sur le plat je manque cruellement de puissance pour pouvoir suivre. Autant dans les bosses je passe bien mais dès qu’il faut mettre du braquet et dégager de la puissance pure, je coince. Et l’idée de rouler seul ne m’enchante guère car je vais perdre beaucoup de temps par rapport aux groupes. Oui, dans le cyclisme traditionnel, la prise en compte de l’aéro est primordiale, contrairement à nos hippies barbus dont c’est le cadet de leurs soucis. Rouler en peloton, petite parenthèse pour les néophytes, permet de rouler plus vite en se fatiguant beaucoup moins.
J’espère juste aussi que mon corps résistera, genoux et chevilles, à cet effort prolongé constant puisqu’en fixe (toujours pour les non cyclistes) on ne peut pas s’arrêter de pédaler.
Ceci amène la question qui revient perpétuellement : pourquoi ?
Alors je n’ai pas la réponse ! Je citerai plutôt un grand maître du pignon fixe, Monsieur Thierry Saint Léger : pourquoi des vitesses ?
Cette réponse, il m’a fallu quelques années de pratique pour la comprendre.


Me voilà donc devant mon écran pour m’inscrire, jeune (enfin plus trop maintenant!) profane vététiste, sur un monument du cyclisme.
Le choix de la monture étant fait, restait la logistique assez simple : aller en train à Bordeaux et redescendre en train de Paris, tout le reste étant géré par l’organisation.
Et franchement, c’est du caviar une telle épreuve.
Je commence à être habitué aux évènements longue distance en autonomie et là j’avoue que c’est presque reposant de n’avoir rien à gérer.
Donc, niveau logistique, on peut laisser un sac au départ que l’on récupère à l’arrivée et comble du luxe, un sac à mi-parcours pour s’alléger ou au contraire mettre des affaires pour affronter la nuit, et en cela le point de contrôle au km 355 est idéalement placé.
De plus ceux qui ont une housse peuvent la laisser au départ et la récupérer à l’arrivée.
Bref, sur le papier, une organisation au top ! Sur le terrain aussi d’ailleurs.
Départ de la maison en train, pas de retard cette fois (je me comprends) et j’arrive à Bordeaux le vendredi midi.
Je passe vite fait récupérer la plaque et le tracker avant de filer chez Max et Sabrina chez qui je passerai la nuit (décidé au dernier moment à cause du Covid!).
Resto qui va bien, balade digestive en ville puis retour au village de départ pour récupérer le maillot offert et passer le vélo au contrôle.
Là, agréable surprise, je ne suis pas le seul en fixe ! Un jeune (oui, maintenant ils sont tous jeunes par rapport à moi, le déclin je vous dis!) avec un beau Surly noir est présent. On échange quelques mots et il s’avère qu’il vient rouler de temps en temps sur Perpignan. Dommage, je n’ai pas pris ses coordonnées.
Bon, le soir, je n’ai pas « fait le métier » comme on dit dans les milieux autorisés. Gros apéro improvisé jusqu’à un peu tard mais pas trop.
Max doit se lever à 04h00 le lendemain pour aller faire un BRM de 400 kms.
J’ai là aussi largement scruté la météo en amont et pour une fois le beau temps nous accompagnera tout au long de cette traversée.
De bon matin la température est clémente et je pars juste en tenue d’été, cuissard et maillot court.
Je retrouve sur la linge de départ Matthieu de Zéfal qui part avant moi et Alin qui est dans ma vague.
En théorie les départs se font par groupe de 6 mais là on est seulement 4. On se croirait dans une cours de récréation d’école primaire : « oui mais moi je veux partir avec mon copain ».
Bref… On part donc à 4.
Et là j’ai trouvé mon maître ! D’ailleurs je serais curieux de savoir s’il a pu finir l’épreuve.
Un François Pignon (rien de péjoratif là dedans car c’est clairement un truc qui aurait pu m’arriver!!) qui a cassé son câble de dérailleur avant le départ.
Du coup il n’a plus que 52x13 ou 36x13 !
Dès le début l’entente est bonne, les relais sont constants (mais à 4 au lieu de 6 on se fatigue plus vite) et la vitesse moyenne plus faible que ce que je craignais (35 km/h), donc ça me va.
Jusqu’au km 155, lieu du premier ravitaillement, notre groupe se disloque petit à petit et nous doublons plus d’une centaine de cyclistes par groupes de 10 ou 20 ( alors qu’il est interdit de rouler à plus de 6).
D’ailleurs petit coup de gueule classique aux suceurs de roues qui ne prennent pas de relais, on est seulement trois ou quatre à emmener les sangsues. D’ailleurs un concurrent de ma vague me dit d’arrêter de prendre des relais pour ne pas me cramer, sympa comme mentalité, ça change des autres !
Du coup je remonte à la faveur de chaque bosse pour rouler seul et enfin arriver au CP1 avec Lionel qui s’est inscrit au dernier moment.
Je mange très peu (essentiellement des fruits), il commence à faire un peu chaud mais c’est très supportable et ce n’est pas pour me déplaire. Je revisse mon porte bidon qui commençait à vouloir reprendre sa liberté et repars assez vite.
Là j’ai 200 kms pour le prochain point de contrôle. Le parcours est assez vallonné et il y a à ma grande surprise très peu de plat, c’est parfait !
Je double encore une dizaine de personnes et je roulerais tout seul durant ce temps.
La chaleur est bien présente mais parfaitement supportable et je m’arrête recharger en eau et boire un Coca dans un bar. Oui, car comme un âne je n’ai rempli qu’un bidon au premier ravito !
Je me force aussi à manger une pâte de fruit et une barre qui a du mal à passer.
Apparemment je suis intercalé tout seul entre deux groupes. Du coup je temporise un peu pour me faire reprendre et profiter de l’aspiration mais ils ne reviennent pas sur moi.

J’arrive vers 19h30 au CP2 pour manger quelque chose de consistant et me poser un peu.
L’accueil des bénévoles est parfait, les gens sont prévenants et attentionnés.
Petite anecdote qui fera rire les catalans, une dame me demande si je n’ai pas été trop pénalisé avec le vent qui souffle. Euh, comment dire, il n’y a pas de vent ! Juste une petite brise rafraîchissante mais pas de vent !
Un plat de nouille chinoises, deux Red Bull (je n’en bois jamais, c’est dégueulasse) et un café et je repars en espérant que ce mélange douteux m’aidera à passer la nuit.
Je décide de ne rien prendre du sac de délestage car la température est clémente et je fais le pari de rouler en court toute la nuit, j’ai juste dans une sacoche un gilet coupe vent et des manchettes.
Les gens me questionnent beaucoup sur mon vélo et semblent un peu surpris par le fait que je sois sympa (!!!) et que je discute avec eux en prenant mon temps. Apparemment ceux de devant (je dois être dans les 10 je pense) n’ont pas le même état d’esprit…
Au moment de repartir, un jeune (encore un décidément!) me demande si on peut rouler ensemble.
C’est parfait, ce sera mieux de rouler à deux, surtout la nuit.
Deux trois kilomètres plus loin je m’aperçois qu’encore une fois j’ai oublié de recharger mes bidons, les deux en plus!). Théo (mon binôme du moment ) semble un peu juste et je décide de partir pour trouver de l’eau.
Et là petit moment de rigolade ! Je m’arrête et je m’incruste dans un mariage (je vous laisse imaginer la scène!) pour leur réclamer de quoi remplir mes deux bidons. J’en profite aussi pour me faire offrir une pression bien fraîche.
Théo me passe et je mets au moins dix bons kilomètres avant de le reprendre.
Là je dois saluer le bon état d’esprit de Théo qui n’a pas voulu que je roule avec lui car il n’avait plus trop la caisse pour prendre des relais et ne voulais pas abuser de moi (en tout bien tout honneur, bien sûr!).
Alors là, j’avoue que je m’en foutais un peu, ayant l’habitude de rouler tout le temps seul !
On roulera donc ensemble jusqu’à l’arrivée comme ça.
120 kilomètres plus loin se présente le dernier CP au km463. Le plus gros du dénivelé est fait, il ne reste plus qu’à dérouler jusqu’à l’arrivée.
La moyenne baisse petit à petit, la fatigue aidant et nous voilà tout d’un coup à rouler dans les champs !
Une petite parenthèse gravel de 4 kilomètres bien rigolote (bon, apparemment ça n’a pas fait rire tout le monde puisque notre groupe de poursuivants déviera du parcours pour l’éviter, et je pense qu’ils n’ont pas été les seuls…).
On mange vite fait trois bricoles, un café, un Red Bull et on repart.
Entre temps le groupe derrière nous est arrivé.
Au moment de repartir je conseille à Théo de se couvrir un peu. Bon, il triche, il est de Colmar, bien habitué au froid !
Là un gars hallucine lorsqu’il voit que je suis en fixe. Je dois même lui passer le vélo pour qu’il contrôle qu’il n’y a pas de roue libre ! Ça m’a bien fait marrer !
J’enfile aussi mon gilet mais reste bras nus sans gants.
On repart donc pour cette dernière ligne droite de 200 kilomètres en direction d’Issy les Moulineaux, arrivée de ce Bordeaux Paris millésime 2022.
Au menu, la traversée de la Beauce. Oui, je vends du rêve là !
Heureusement qu’on l’a faite de nuit sinon j’y serais encore. Du plat, des champs, des hameaux, du plat, des champs, des hameaux. Et tout ça pendant 150 bornes !
Là le mélange Red Bull, café soluble commence à faire son effet : j’ai le bide en vrac !
A la faveur d’un arrêt indispensable (je vous laisse deviner lequel!) le groupe nous poursuivant nous double et on ne les rattrapera pas, ils sont une petite dizaine et vont forcément bien plus vite que nous.
Pas grave, à vrai dire je m’en tamponne un peu du classement. Mon seul objectif étant de terminer en moins de 24h00.
Et là mon petit Théo, tout Colmarien qu’il est, et bien il a froid ! Du coup je lui passe une veste coupe vent que j’avais dans la sacoche.
En plus son GPS s’est coupé et il n’a plus la trace. Mais c’est bien car au moins il accumule de l’expérience. A 25 ans et vu sa résistance, il va faire de belle choses en ultra !
On entre enfin en vallée de Chevreuse pour en terminer avec cette purge qu’est cette plaine de la Beauce.
Le soleil se lève, et tant mieux car ça fait quelques heures que je me pèle ! Mais au moins ça m’a fait rester éveillé.
Cette région est très belle : boisée, vallonnée, très loin de la monotonie voisine qui nous a guidé jusque là.
Les copains du 78 m’avaient prévenus : tu vas voir ils ne vous ont pas gâté sur la fin, il y a de gros coups de cul, du 13 %, les 17 virages… Tu vas devoir mettre pied à terre.
Et, les vieux (pour une fois ça marche!), c’est pas les Alpes le 78 !!
Du coup on a repris deux concurrents qui étaient un peu cramé .
Petit et trop bref coucou d’Olivier à Versailles et nous voilà enfin arrivés au terme des 660 kilomètres de ce Bordeaux Paris 2022. 16 ème et 17 ème en à peine plus de 23h00. Objectif atteint !

En conclusion, malgré l’appréhension du départ, j’avoue que c’est une des épreuves sur lesquelles je me suis fait le plus plaisir.
Merci à l’organisation qui était parfaite à tout points de vue.
Merci à Théo aussi pour avoir partagé un bon moment.
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede bob27 » Lun 23 Mai 2022 17:42

Bonjour

Max, je pense qu'il était sur le brevet du Haillan comme moi, j'ai une connaissance qui a roulé avec lui (Antoine). J'ai loupé le départ du brevet (convaincu que c'était à 5h30), mais j'aurai pas réussi à les suivre de toutes façons, donc pas de regrets.
CR très sympa, merci beaucoup, j'y avais pensé à faire Bordeaux-Paris, mais le tarif m'avait rébuté un peu (face aux 6€ demandés pour le brevet, même si ce n'est pas comparable). Ton CR me ferait bien changer d'avis pour l'année prochaine (pas sûr de tenir en moins de 24h par contre)
Avec ceux avec qui j'ai roulé, on a pensé à vous (je veux dire, à ceux qui ont fait Bordeaux Paris), nous on a eu extrêmement chaud sur le coup de 14h et je pense que c'était pareil pour vous du coup...
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede Arph » Mar 24 Mai 2022 09:28

Sympa le compte-rendu, et performance impressionnante !

Mais ce sont 17 tournants, y'a clairement pas 17 virages là-dedans :lol:
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede bob27 » Mar 21 Juin 2022 08:22

Bonjour Polo

Dis, en revoyant ton cadre, je me suis posé une question : pourquoi n'es-tu pas parti sur une courroie à la place d'une chaîne ? L'absence de bruit et d'entretien pour un pignon fixe me semble intéressant, et comme tu as fait faire le cadre, c'était facile de le faire ouvrable. Du coup, j'imagine qu'il y a une raison particulière ? Longueur des bases pas intéressante à cause des courroies dispo, pignons non compatibles, pas le bon rapport, pas la bonne résistance ? trop cher ?
Bref, je veux bien ton avis sur la courroie pour cet usage, si tu y as déjà réfléchi.
Merci
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede polo66 » Sam 25 Juin 2022 20:52

A vrai dire je n'ai pas du tout envisagé la courroie, je ne sais pas ce que ça donne en rendement, longévité, coût et fiabilité.
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede alexP33 » Dim 26 Juin 2022 18:27

1 mois... c'est le temps qu'il m'a fallu pour prendre le temps de lire ton CR :( . En tout cas ça merci d'avoir partagé cette expérience, moi qui ait découvert l'ultra (via le Trail) cette année je me demande comment tu arrives à ne pas te rendre la tête plus que ça avec la nourriture et la boisson. La perf était belle, avec ce niveau de "décontraction" c'est sublime.
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede polo66 » Dim 26 Juin 2022 20:14

Merci!
Disons que depuis quelques années je suis rodé aux sorties un peu longues. Celle là fait partie des plus "faciles" par la distance, le d+ et l'organisation omniprésente.
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede bob27 » Lun 27 Juin 2022 08:37

polo66 a écrit:A vrai dire je n'ai pas du tout envisagé la courroie, je ne sais pas ce que ça donne en rendement, longévité, coût et fiabilité.

OK, merci pour ce retour. En terme de rendement, je ne sais pas, en terme de longévité et fiabilité, ça semble pas mal (c'est régulièrement associé à des moyeux Rohloff sur des vélos de voyage), et en terme de coût, ça pique un peu (mais si ça tient dans le temps, ça compense).
Tu as fait la "RAF" en fixe ?
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede polo66 » Mer 29 Juin 2022 07:58

Non, je l'ai faite avec des vitesses. Et j'ai bien fait vu mon état de forme!
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede Biel » Lun 7 Nov 2022 15:00

Bonjour à tous,
voilà je possède un Cinelli Vigorelli ( le modèle Blanc et Bleu de 2014 je crois ...) et je voudrais monter un frein avant, apparemment la fourche est pré-percée, mai j'ai peur de faire une c......e en tentant de percer du carbone, les vélocistes de ma région me l'on déconseillé . Dans le même temps, j'ai vu pas mal de montages,, sur le net, avec frein , notamment sur ce forum

https://veloptimal.com/forum/viewtopic.php?f=2&t=30314&start=750

si quelqu'un pouvait me rencarder, je lui serai plus que reconnaissant !!!

Merci à tous
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede ZiziVert » Lun 7 Nov 2022 16:07

Oui c’était mon fixe. Je vais voir sur mon pc si je trouve des photos avant montage.
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede Biel » Mar 8 Nov 2022 08:22

merci
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede bob27 » Mar 8 Nov 2022 10:39

Bonjour

Au pire du pire, tu peux chercher une fourche déjà percée, il faut juste vérifier le diamètre du pivot, ça ne sera pas de la bonne couleur, mais tu seras peut-être plus confiant (sur leurs cadres fixes avec fourche non percée, on distingue bien l'emplacement du perçage qu'il faudrait faire, même moule que pour les autres fourches ? possible)
Pour une fourche Columbus, en 1"1/8, faut compter autour de 200€
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede Biel » Mar 8 Nov 2022 12:13

j'ai bien regardé et l'intérieur du pré-perçage est chemisé en alu , donc , cela doit être jouable, le tout étant d'avoir une bonne perceuse qui ne vibre pas ! mai si non effectivement il y a la solution de changer de fourche , après c'est juste un choix esthétique !!!
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede Biel » Mar 8 Nov 2022 12:31

je viens de trouver le catalogue, Cinelli dit que la fourche est pré percée pour un montage de frein, bon faut juste que je trouve un cadreur qui voudra bien percer ...
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede ZiziVert » Mar 8 Nov 2022 13:12

Je ne trouve rien de concluant sur mon PC et impossible de me rappeler qui de moi ou des anciens proprios ont fait le modif. Désolé.
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede alexP33 » Mar 8 Nov 2022 13:37

Biel a écrit:je viens de trouver le catalogue, Cinelli dit que la fourche est pré percée pour un montage de frein, bon faut juste que je trouve un cadreur qui voudra bien percer ...


Vu de loin ca ne semble pas être trop compliqué, pourquoi tu ne te le fais pas ? Il faut voir de quel côté la fourche est pré-percée (écrou ou étrier) et aviser. Dans les deux cas je commencerai avec un pièce de centrage (en sacrifiant un écrou long par exemple) de sorte que le foret frotte sur cette pièce mais pas sur la fourche pour faire un pré-trou plus petit que celui qui sera fonctionnel. Si t'as bien tiré droit tu perces au bon diamètre, sinon tu utilises une petite lime (lime ronde pour lame de tronçonneuse, ça ne coute rien) pour recentrer à la main ton perçage et après tu finis le boulot au bon diamètre. Si le coté pré-percé et celui coté étrier ça veut dire qu'il faut faire un trou plus gros pour passer la tête de l'écrou. Pour ajuster la longueur du perçage au gros diamètre qui laisse rentrer la tête de l'écrou, tu mets un bout de scotch sur ton foret pour te faire un repère.

Le carbone c'est pas de l'acier, même avec un foret pas trop bien affuté ça doit rentrer comme dans du beurre !
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede Biel » Mar 8 Nov 2022 14:14

ok, je vais le tenter !!!
merci à tous !
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede bob27 » Mar 8 Nov 2022 14:16

Biel a écrit:je viens de trouver le catalogue, Cinelli dit que la fourche est pré percée pour un montage de frein, bon faut juste que je trouve un cadreur qui voudra bien percer ...


Si c'est prépercé et qu'il y a un insert, il y a de fortes chances pour qu'il n'y ait même pas de carbone sur le trou mais juste de la résine ou du mastic (et c'est sans doute étagé pour l'écrou)
Dans ce cas, je ferai un trou de 2mm puis à la lime aiguille j'aggrandirai le trou jusqu'à l'insert, et ce une fois de chaque côté. Tu devrais vite sentir la différence quand tu auras finis d'attaquer le "bouche trou"
Ou alors, limer très doucement la peinture sur le petit plat, ça peut faire apparraître le trou directement
Attention, si tu traverses tout et que c'est fermé par du carbone, en traversant tu risque de faire un trou pas très net (à la lime par chaque côté, ça limite le risque)
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede Biel » Mar 8 Nov 2022 22:31

merci pour le conseil , je vais m'appliquer, je vous enverrai les photos (si c'est réussi !!!)

pendant que j'y suis, certains d'entre vous ont ils adapté des roues route sur un pignon fixe , faut il juste changer l'axe ou y-a-t-il une autre opération à faire en dehors de monter aussi un kit pignon fixe bien sûr ?
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede bob27 » Mer 9 Nov 2022 10:31

Bonjour

Pour les roues, au niveau du moyeu, la largeur n'est pas la même, 130mm d'un côté et 120 de l'autre. Si tu parles d'une roue ave un moyeu à roue libre classique et que tu veux le convertir en pignon fixe, il faudra remplacer la roue libre par une "non libre", je ne sais pas si ça existe.
Si tu veux passer en mode "mono", avec une roue libre, alors oui, je l'ai fait, mais roue de route sur un cadre de route (je me teste sur la pratique), donc pas idéal (faut un tendeur et le mien est à a limite de la tension du ressort mais ça saute quand même, alors que le pignon et la chaîne ne sont pas vieux)
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede Biel » Mer 9 Nov 2022 15:31

ok, c'est juste parce que j'avais une paire de roues Campa Eurus sous la main et que je voulais changer les roues anglaise (Tifosi) pour rester 100% italien... (9a aurait fait plaisir à la mamma ! :)
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede Biel » Mer 9 Nov 2022 15:39

je pose des questions un peu bêtes pour certain d'entre vous, mais voilà j'avais arrêté le vélo via le Triathlon, il y a 20 ans , je pratique le ski alpin en compétition encore à mon âge et voulant préserver mes articulations, plus de footing, je me suis mis au ,pignon fixe car comme en course à pied, on ne peut pas vraiment tricher et je suis devenu accro dès les premiers tours de roue !!!!
j'ai démarré avec un Santafixie Raval pour voir et là j'ai craqué pour Vigorelli d'occase qui n'avait fait que 2 sorties "piste" et je kiffe comme un gamin la réactivité de ce vélo sur la route !!!
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Re: La route version singlespeed, en roue libre ou pignon fi

Messagede bob27 » Mer 9 Nov 2022 16:48

Biel a écrit:ok, c'est juste parce que j'avais une paire de roues Campa Eurus sous la main et que je voulais changer les roues anglaise (Tifosi) pour rester 100% italien... (9a aurait fait plaisir à la mamma ! :)

Si tu veux rester 100% italien, tu as l'option Miche qui n'est pas excessivement chère je crois, tu trouveras des roues piste.
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