Fireblade07 a écrit:C'est par contre vrai! Il y avait un article là dessus dans Sport & Vie il y a quelques mois. Une étude avait montré que les gens prenaient plus de risques avec un casque, que sans
frederic ostian a écrit:Fireblade07 a écrit:C'est par contre vrai! Il y avait un article là dessus dans Sport & Vie il y a quelques mois. Une étude avait montré que les gens prenaient plus de risques avec un casque, que sans
Exact. Je me souviens aussi d'avoir lu cet article. Personnellement je ne serais pas totalement surpris (à prendre vraiment au conditionnel). Faites une descente à VTT sans protections et avec casque intégral, coudières et genouillères et la prise de risque n'est pas la même. Certes ça n'a rien à voir avec 1 simple casque de vélo de route. Mais ça peut donner une tendance à penser que étant plus protégé on se sent plus en sécurité ?
rickyfirst a écrit:Dans la même veine, j'ai trouve un propos de Pierre Roland intéressant (si si ). Il parlait des risques en descente à cause des GPS. En effet, certains coureur affiche la carte sur leur GPS et prennent leurs virages masqués en consultant le GPS.
teamdindon a écrit:rickyfirst a écrit:Dans la même veine, j'ai trouve un propos de Pierre Roland intéressant (si si ). Il parlait des risques en descente à cause des GPS. En effet, certains coureur affiche la carte sur leur GPS et prennent leurs virages masqués en consultant le GPS.
Sachant qu'ils descendent sur route fermée et préalablement ouverte par la tête de l'échelon course, pas sûr que ça apporte un danger supplémentaire pour le coureur pris individuellement qui fait confiance à la carte.
Par contre, pour celui qui suit le mouvement sans avoir la carte sous les yeux, il se met effectivement en danger, mais pas plus que s'il suivait le régional du coin qui emprunte cette descente tous les 2 jours.
rickyfirst a écrit:teamdindon a écrit:rickyfirst a écrit:Dans la même veine, j'ai trouve un propos de Pierre Roland intéressant (si si ). Il parlait des risques en descente à cause des GPS. En effet, certains coureur affiche la carte sur leur GPS et prennent leurs virages masqués en consultant le GPS.
Sachant qu'ils descendent sur route fermée et préalablement ouverte par la tête de l'échelon course, pas sûr que ça apporte un danger supplémentaire pour le coureur pris individuellement qui fait confiance à la carte.
Par contre, pour celui qui suit le mouvement sans avoir la carte sous les yeux, il se met effectivement en danger, mais pas plus que s'il suivait le régional du coin qui emprunte cette descente tous les 2 jours.
Le premier et le suiveur se mettent en danger car avoir le tracé GPS et optimiser la vitesse uniquement au regard de cette courbe ne laisse plus de marche de sécurité pour l'état réel de la route.
teamdindon a écrit:
Pour moi, le dessin de la route et l'état effectif du revêtement, ce n'est pas la même échelle d'anticipation.
teamdindon a écrit:Connaître le dessin du virage permet de mieux ajuster sa vitesse d'entrée et de choisir son point de corde. Ensuite, charge à chacun de se laisser un peu de marge pour modifier sa trajectoire s'il y a un nid de poule.
smog89 a écrit:Un proche membre de ma famille travaille aux urgences à Annecy.
C'est simple : selon ses statistiques, les blessés à la tête (sans casque) suite à chute à vélo et qui sont admis par ambulance meurent ou finissent "légumes" dans 90% des cas avec des séquelles neurologiques irréversibles. Dans le lot, majoritairement des utilisateurs "non-sportifs" (promenade cool, balade, travail, transport), OK, mais il y a aussi des cyclosportifs. Alors je veux bien admettre qu'elle ne soit pas super forte en math, mais elle sait de quoi elle parle.
Sans compter que dans la majeure partie des cas le choc est à "petite" vitesse.
Je peux vous dire que lorsqu'elle en parle, c'est pas du cinéma.
Ceux qui doutent de ça sont, excusez-moi d'avance, soit des ignares soit des inconscients. Le casque n'est pas la panacée, mais il est infiniment sécurisant.
rickyfirst a écrit:teamdindon a écrit:
Pour moi, le dessin de la route et l'état effectif du revêtement, ce n'est pas la même échelle d'anticipation.
ThierryG a écrit:
Il ne faut toutefois pas oublier que les témoignages des urgentistes n'ont pas une grande valeur statistique. Ils ne peuvent parler que des cas graves... parce que les cas "bénins" se soignent généralement à la maison !
Rémi a écrit:Bonsoir !
j'ai du mal à visualiser cette histoire de GPS : quel est le niveau de détail des infos dont les coureurs dispose avant chaque courbe ? On est dans un cockpit de voiture de rallye ou sur un guidon de bicyclette ?
bb13 a écrit:Je pensais qu’on faisait tous ça ! Comme utiliser le profil en montée sur les ascensions inconnues afin de se réguler et de savoir à quelle sauce on va être mangé
Rachmaninov a écrit:Dans les faits le port du casque à vélo n'a pas changé grand chose, grosso-modo il n'y a pas plus ni moins de morts en course qu'à l'époque sans casque, en réalité le casque protège seulement des blessures superficielles au crâne. C'est déjà pas mal d'où son utilité, mais l'effet pervers est que trop de cyclistes se croient bien à l'abri et prennent ainsi plus de risques grâce au casque. Mais le casque ne protège pas la face, pas d'une rupture des cervicales beaucoup plus radicale en cas de mauvaise chute (si on allait au bout du raisonnement sécuritaire il faudrait un casque intégral de pilote de F1 avec système Hans et pas un petit casque de cycliste de 200g ), et quand un choc est vraiment violent avec ou sans casque c'est la mort (ou la paralysie), ce n'est pas tant la fracture saignante du crâne qui est mortelle (au contraire parfois elle évite qu'un oedème compresse le cerveau contre les parois du crâne entraînant la mort) mais plutôt l'onde de choc due à la violence de l'impact même sans fracture de la boite crânienne, c'est ainsi que beaucoup de boxeurs mis ko ou de motards casqués sont morts sans aucune blessure ouverte à la tête. Une chute à 15-20km/h dans une montée de col même en tapant la tête sans casque sur le sol de la route constituera vraiment un risque infime de vous blesser gravement au crâne, par contre taper la tête à 40km/h contre un tronc d'arbre, un poteau, un muret même avec le casque de cycliste vous y passerez. Bien sûr une issue dramatique peut toujours arriver même à très faible vitesse, comme chaque année des piétons décèdent en faisant une simple chute en marchant (surtout des personnes âgées) doit-on pour autant rendre obligatoire le port du casque aux piétons ?
Léa.Stana a écrit:Tout à fait d'accord avec Rachmaninof sur le fait que le casque protège surtout des blessures superficielles et vous évite de rentrer chez vous la tête en sang tel un Bernard Hinaut à l'époque .../...
... je sais de quoi je parle vu mon métier.
RPM a écrit:mais tout ça rentrera bientôt dans les mœurs des futures génération, comme il est entré dans les mœurs le fait de mettre sa ceinture en voiture.
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