Kipukipet a écrit:charloug a écrit:Je vois beaucoup de raisons qui n'ont rien à voir avec la qualité intrinsèque des disques mais ce n'est pas mon propos.
Je dis juste que certaines "explications" condamnant les freins à disques chez les pros (par des non pros) sont contradictoires...
On peut lire ici que les pros n'ont pas besoin des disques en descente car ils freinent très peu (ce qui est discutable) puis on lit également qu'ils ont peur de trop user les plaquettes (donc en freinant beaucoup ce qui est également discutable).
On reparlera certainement de tout cela lorsque les vélos disques pèseront 6,8kg en condition course.
Et on n'en reparlera plus du tout le jour où la réglementation rendra les disques obligatoires.
Non ce n'est pas discutable. En vélo pour descendre vite il faut freiner le moins possible. Un pro dans une descente freine donc moins qu'un cyclo.
Au delà, sur l'usure des plaquettes en une étape je ne suis pas réellement pas convaincu non plus... Toutefois, en peloton il y a très souvent des à coups (lié au rétrécissement, au virage etc...) surtout quand c'est nerveux. Un explication d'une éventuelle usure prématuré ? Un peu je pense, mais pas de là à cramer des plaquettes en 200km...
ThierryG a écrit:
Pour aller vite en descente, il faut effectivement freiner le moins possible, mais quand il faut freiner, il faut le faire le plus tard possible, ce qui suppose des freins performants. Imaginez une moto de GP sans freins...
Certains pros sont très mauvais descendeurs et certains cyclos très bons.
Jguy a écrit:ça dépend où tu situes la pratique "loisir".
Kipukipet a écrit:ThierryG a écrit:
Pour aller vite en descente, il faut effectivement freiner le moins possible, mais quand il faut freiner, il faut le faire le plus tard possible, ce qui suppose des freins performants. Imaginez une moto de GP sans freins...
Certains pros sont très mauvais descendeurs et certains cyclos très bons.
Sauf qu'un vélo n'est pas une moto GP... Le freinage est un élément beaucoup moins important en vélo, de part des vitesses et un poids sans comparaison possible.
La différence en descente (en vélo chez les pro) ne se fait quasi jamais sur un freinage. Presque tout se joue dans la vitesse de passage en courbe.
charloug a écrit:j'ai quand même l'impression que vous vous mettez la rate au court-bouillon pour rien.
Ce sont les marques qui imposent le matos avec une seule limite : la réglementation.
Fat bob a écrit: il y a une différence de taille entre la conduite d'un vélo et d'une moto en virage rapide Un moto possède un moteur Cela fait que pour reprendre de la vitesse pas besoin de forcer. Donc on va chercher à rentrer le plus vite possible freiner fort prendre le point de corde, redresser la moto et accélérer le plus fort possible. Si l'on pratique de même en vélo on va arriver vite, freiner très fort et ... se retrouver planté au moment de la relance avec un développement qui ne permet pas une remise en vitesse rapide. Le principe en vélo pour aller vite ( en vtt pareil), est de diminuer le moins possible sa vitesse en virage pour relancer le plus fort et le plus vite possible derrière sans dépense d'énergie trop forte. Il faut adopter une conduite le plus coulée possible, avec les trajectoires les plus propres possibles. On va retrouver ce principe en moto bien sur, sur circuit avec des machines à la puissance modeste
frederic ostian a écrit:Pas totalement. Regarde l'électrique en changement de vitesse. Il n'a pas remplacé le mécanique. On peut toujours aujourd'hui acheter un cadre acier ou alu ou titane (le carbone n'a donc pas tout tué)
charloug a écrit:frederic ostian a écrit:Pas totalement. Regarde l'électrique en changement de vitesse. Il n'a pas remplacé le mécanique. On peut toujours aujourd'hui acheter un cadre acier ou alu ou titane (le carbone n'a donc pas tout tué)
Et pourtant chez les pros l'électrique est partout et le titane nulle part.
Heureusement, l'utilisateur normal aura toujours le choix (a cause du prix principalement) et il y aura toujours des marques/artisans qui proposent des produits atypiques.
Mais BMC, Spe, Cannondale, Scott, etc. ne proposent quasi que du carbone, electrique dans le haut de gamme (comme les pros) et de plus en plus de disques. Ce n'est pas du tout un souhait de ma part, juste une constatation.
Depuis 2 ans, toutes les grandes marques proposent leur cadre compétition (celui des équipes pro) en disques. Et les vélos annoncés pour 2018 montrent le gros boulot fait par les marques (poids en baisse, uniformisation des standards, 2 groupes haut de gamme electrique et frein hydro), de plus en plus de roues haut de gamme.
Pour moi, cela indique que les marques veulent très sérieusement investir le marché du haut de gamme/pros et plus seulement celui des cycliste en surpoids.
Du coup, Si j étais le service marketing des marques, ca me paraîtrait pas deconnant de faire le forcing pour que l'UCI change la réglementation.
Mais ce n'est qu'une observation.
ThierryG a écrit:Comment adoptes-tu une conduite coulée pour aborder une épingle succédant à une ligne droite pentue ? Tu anticipes ton freinage pour réduire les changements de rythme ?
C'est typiquement la situation où je trouve mes freins traditionnels parfois insuffisants sur le sec et toujours (sans exception) sur le mouillé.
Habites dans le nord est de novembre à mai et tu serais surpris
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