Je continue à lire les débats sur les vélos à disques.
C'est amusant ces débats, vraiment
Tout le monde, enfin non, une majorité pense que les disques sont payés par la pub, le
marketing et autres.
Sauf que personne ici n'a LA réponse à LA question que tu poses :
Ca serait intéressant de savoir si ceux qui ont testé le disque en 2015 sont vraiment enthousiastes pour recommencer en 2016.Qui a essayé ici ?
Néanmoins, j'essaie de ne pas être trop bête et je veux bien croire qu'un Van Avermaet a plus à perdre sur un mauvais dépannage plutôt qu'à gagner avec un "éventuel" meilleur freinage. Mais nous parlons de 2016 et non de la suite.
Egalement, je vous trouve bien durs : qui ici sera obligé de rouler en disques dans les prochaines années ? Personne. Je vois ce choix comme un privilège.
On peut rouler en pneus, en Tubeless, en boyaux. Est-ce que l'apparition du Tubeless a fait disparaître les autres enveloppes ?
Les vitesses électriques existent et sont au point. Pourtant, je n'ai pas lu de "débats" sur le marketing payant l'UCI pour imposer l'électrique.
J'ai fait le choix de ne pas rouler en électrique. Pourtant je ne pense pas qu'électrique = magouilles = UCI. On me donne le choix, je le fais, point !
Je roulerai probablement électrique un jour. Et alors ? Ca sera alors généralisé, moins cher et plus léger. Quel est le "problème" ?
Aujourd'hui, pour une utilisation en montagne je pense que le freinage à disques est performant - dans le sens "gain de temps" - alors que l'électrique ne l'est pas.
Mais on peut penser différemment
On peut rêver de rouler en Ferrari comme en Bentley. Rien à voir entre les 2 mais tant mieux quand on a 250000€ à mettre dans une voiture !
Je trouve que le choix est un luxe et le jour où vous serez "obligés" de rouler à disques, vous pouvez croire que ça sera 100% au point. Qui songerait à rouler en patins sur des VTT malgré certains inconvénients avec les disques. Qui n'a pas eu les plaquettes collées, qui n'a pas de purge à faire, etc. ?
Sur les courses pros, la rapidité du dépannage est cruciale et si l'UCI ne fait pas les choix les plus intelligents ils vont a minima vérifier que Froome et Contador (ou son successeur) seront dépannés aussi vite l'un que l'autre. Je ne vois pas comment les marques pourront faire l'économie d'un standard unique. Notamment d'axes (traversants ?) et de tailles de disques. Pour ce dernier point au risque de ne pas satisfaire à la fois le grimpeur de 55 kg et le flahute de 85.[/quote]
100% d'accord avec Monsieur Duduche. Nous avons tous le luxe du choix. Et nous l'aurons pour encore bien longtemps. Car il est bien évident que le disque ne va rien tuer du tout. Comme l'électrique n'a rien tué non plus. Qui avait prévu que le boyau ferait un retour en force alors qu'il était tombé à l'abandon avant le retour en force des roues carbones ? C'est drôle dans cette avalanche de nouveauté j'ai 3 vélos de route avec un "peu de tout". Un mulet en Monoplateau SRAM 11v. Si la simplicité mécanique fait merveille il est bien évident que la limitation de l'étagement des vitesses sera toujours un gros frein quasi insolvable. Un autre beau mulet en Ultegra DI2; Je faisais parti des electrico-scéptiques. Et je pense toujours que l'électrique n'apporte rien de révolutionnaire. Et pourtant quel pied. Ce petit bonheur à chaque fois qu'il faut changer une vitesse. Et cette prise en main des cocotes shimano (très fines, je les trouve d'un confort de prise en mains jamais trouvé ailleurs; même si, comme une selle ou un casque, c'est très dépendant de la morphologie de chacun). Mais il est également vrai que l'électrique présente un risque potentiel de panes plus grand que le mécanique (même si en 1 année de pratique je fais parti de ceux qui n'ont connu aucun problème avec un montage perso soigné). Et enfin un vélo pour les courses orienté très light. Sur ce dernier rien de révolutionnaire. Un bon vieux groupe RED en 10v. Des roues à boyaux. Encore une fois objectif light. Je suis convaincu que les roues à pneus vont faire un retour en force sur le haut de gamme. J'ai pourtant plusieurs paires de roues à boyaux mais les tests d'Alban m'ont convaincu de repasser à pneus pour les courses. Même si je les aime mes Lightweight. Quand Froomy gagnera son 5ème tour de France sur des roues Carbone à pneus beaucoup y reviendront. Pour conclure j'ai la conviction qu'il sera encore possible de se monter un vélo en mécanique à freins patins pendant de très longues années encore. Donc nous aurons le choix de notre monture. Tout comme il est encore possible de rouler en Acier ou en Titane. Le marketing nous entoure. Chaque industrie cherche a susciter l'intérêt du changement. Mais au final le consommateur (intelligent?) décide. Et il y a quand même peu d'exemple de produit qui nous est véritablement imposé.