niko a écrit:... parceque franchement quand tu vois des mecs en coupe de france avec des velos à 5000€ mais derriere toi ça fait plaisir!!
Si ça peut te rassurer, en compet' de XC je pense que le principal c'est le bonhomme et pas le vélo, sauf si le vélo est vraiment très mauvais mais c'est quand même rarement le cas.
Même lorsque je faisais de la compet' je n'ai jamais éprouvé de plaisir à doubler un plus beau vélo que le mien. Donc j'ai du mal à te comprendre lorsque tu parles de plaisir.
Mon seul plaisir était lié à ma performance, pas au fait de "donner une leçon" au gars qui avait la chance de pouvoir se faire plaisir sur un très beau vélo.
D'ailleurs j'ai toujours préféré voir de beaux vélos en compet' à l'époque ou je n'avais pas les moyens de m'en payer un aussi beau. Ca me faisait rêver et en regardant ces superbes engins rouler je m'imaginais au guidon de l'un d'eux. C'est quand même plus plaisant que de voir des vélos pourris partout !
Et puis prendre du plaisir à doubler un vélo plus "haut de gamme" c'est un peu croire que c'est le vélo qui fait la différence (en fait cette différence existe bien, mais à niveau de pilote égal uniquement, ce qui n'est jamais le cas en pratique car nous sommes tous différents). Je trouve aussi que ce sentiment est un peu "malsain" (le mot est fort mais c'est un peu ce que je pense) car ça semble vouloir dire que l'on éprouve du plaisir à prendre sa "revanche" pour compenser la frustration de rouler sur un vélo moins bien que ceux des autres (alors que l'on ne devrait pas être frustré pour cela...).
D'ailleurs je me souviendrais toujours de la première année ou j'ai eu mon premier "beau" vélo après avoir passé 12 ans sur mon tout rigide: J'avais presque "honte" de rouler sur un si beau spad (en partie à cause de ceux qui disaient comme toi qu'ils éprouvaient du plaisir à doubler certains vttistes sur de trop beaux vélos pour eux) et je faisais tout pour assurer au maximum. Par chance je faisais de la compet' et "hors compétitions" il n'y avait aucun VTTiste qui arrivait à me doubler (les bons compétiteurs roulaient seuls en général pour mieux s'entraîner). Je ne me suis donc jamais senti "honteux"… Ouf !
Par la suite mon niveau a baissé et mon matériel a évolué (en mieux !)mais je n'ai plus jamais eu honte de rouler avec un beau vélo car j'avais enfin compris que rien que le fait de ressentir du plaisir au guidon d'un beau vélo était déjà une raison suffisante pour justifier son achat.