rickyfirst a écrit:Parce que il est plus au centre de la roue.
Tu es sur la bonne voie
boris a écrit:de plus, plus le disque est grand, plus le frein est puissant et dosable, et le plus grand disque disponible sur une roue reste la jante !
à part un toucher plus agréable, je ne vois pas pour le moment l'intérêt des disques en route.
Ce n'est pas aussi simple que la taille du "disque". Les matériaux en frottement, la rigidité de l'ensemble etc. entrent aussi en compte.
Les avantages du disques sont déjà nombreux (puissance, feeling, intempéries, usure et chauffe des jantes), et le seront encore plus une fois que des produits route seront développés spécifiquement (le disque a par exemple permis les jantes en carbone en VTT).
Pat2A a écrit:Parce que la surface de freinage est plus importante.
Ca, ça joue uniquement sur la puissance de la "pince".
bigfoot a écrit:Les récentes images du tour ainsi que mon expérience de poids lourd vont dans le même sens le freinage sur route : reste perfectible et franchement à des années lumières du freinage par disque (sans parler des jantes carbone). Les disques apporteraient un freinage plus performant plus endurant et plus confortable.[...] Je doute par contre que les disques se généralisent rapidement dans les pelotons à mon grand regret.
Je te rejoins évidemment. Les disques se généraliseront quand les marques auront compris que les amateurs n'ont pas besoin du même vélo que Contador, et vice versa (autant dire jamais
). Si tu ajoutes à ça la réglementation UCI qui les interdit... Je pense que quand Shimano sera prêt, ça va bouger. Cf, le STI, les V brakes, le SIES, Alfine et Cie
accipio a écrit:Un pneu d'une largeur de plus de 50mm a une meilleur adhérence qu'un pneu de 23 ou 25mm, qu'il soit slick ou pas ou même qu'il soit fait du meilleur matériaux existant. Quand on freine, on peut freiner de la meilleure façon possible, nous ne freinerons que sur ce qui est en contact avec le sol et quand on voit l'empreinte d'un pneu de route et celle d'un pneu de VTT, on se dit que peu importe la puissance de freinage qu'on mettra pour arrêter la roue, la surface qui permet de concrétiser cela avec la route est insuffisante.
Je ne dis pas que le meilleur freinage actuel sur vélo de route n'est pas perfectible. Je dis juste que quoi qu'on fasse, un vélo de route freinera moins bien qu'un VTT.
C'est un croyance populaire que d'affirmer qu'un pneu plus large a une meilleure adhérence. C'est renforcé par le fait que les voitures puissantes ont des gommes large.
En vérité, l'adhérence dépend uniquement de l'association des deux matériaux en contact, et de la force appliquée sur la surface. Je ne connais plus la démonstration par coeur, mais je suis certain de ce que j'avance. En gros pour une force donnée (le poids de l'équipage), plus la surface est grande, plus la pression est faible, et vice versa, avec une formule du genre [Adhérence = coeff du couple de matériaux x pression x surface] et pour résultat une adhérence identique. En revanche, l'usure ne sera pas la même (ni le confort). C'est là qu'intervient la largeur du pneu, qui permet aux Formule 1 de ne faire que deux arrêts aux stands.
Sur ce principe, un VTT avec des slicks aura donc la même adhérence qu'un vélo de route, ni plus ni moins, quel que soit la largeur du pneu (et à poids égal, mais laissons les diptères en paix). La où ça se complique, c'est avec les crampons, parce que là pour le coup, on n'a plus une adhérence simple : il y a des déformations, des vibrations etc. c'est inextricable. Mais à priori, à gomme identique, tout ça est plutôt défavorable à l'adhérence sur sol sec (il suffit de comparer aux engins à moteur). Ce qui donne l'impression qu'un vtt freine mieux, c'est la position, la répartition des masses, la suspension (indice pour Rickyfirst
) etc.