Veloptimal.com

ouistiti a écrit:il est parfois plus facile d'attraper le fameux diptère et de lui faire subir certains traitements que de démontrer les avantages du frein à disque sur un vélo de route et ce quelques soient les arguments mis en avant.[...]
ah juste une petite interrogation tout de même, la largeur des pneus dans les différents cas évoqués est tout de même fonction de la stabilité que l'on a besoin non?

Je te laisse juge sur la façon de convaincre, les gens, je ne suis pas entomologiste

La largeur des pneus a aussi une incidence sur la stabilité, mais alors si on part là dessus, on n'est pas sorti de l'asperge

jby a écrit:1. L'un des problèmes soulevés par le freinage disques en route est également la rigidité de la fourche non ?
Arrive-t-on à une bonne rigidité sur une fourche carbone de 400 grammes sur un gros freinage, ça serait à tester.
2. Niveau poids, je suis moins catégorique, on doit pouvoir alléger la jante si celle-ci n'est pas soumise à un freinage par patins donc une jante carbone de 250 grammes est probablement utilisable sans problème, voire même plus légère.
3. Ca vaudrait le coup de calculer concrètement l'ensemble en route vs. un ensemble Sram ou Shimano à patins (comparons ce qui est comparable, les Gravitas et autres freins carbone ne proposant pas un freinage top).

1. Exact. C'est ce que je suis en train de tester (Amadeus Full carbone, modifiée Cyfac, pivot percé (passage durit arrière) 350g)
2. En effet, problème : on n'est pas prêt de voir un fabricant lancer une jante carbone pour disque. D'autre part, sur une jante à pneu, il reste à tenir la pression, avant d'alléger les flancs.
3. A mon avis on est encore lourd pour l'instant, mais... attendons l'Eurobike

jby a écrit:@
D'ailleurs, quand j'évoquais le freinage Sram ou Shimano, il faudrait préciser sur jante alu car c'est là où il est le meilleur.

Je suis rarement catégorique mais là c'est FAUX, étrier sram/da sur jante carbone avec les bons patins, sur sec ou mouillé on freine beaucoup plus court que sur une jante alu .

As-tu fait de multiples expériences pour dire ça ?Ou juste une mauvaise expérience ?

Si certains sont intéressé par voir le vélo en live, je serai sur le stand de TrickStuff (A2 - 103) durant l'Eurobike

PhanuHell a écrit:Je te laisse juge sur la façon de convaincre, les gens, je ne suis pas entomologiste

anthropologue plutôt sinon c est les insectes

oui mais ce devait être en référence au diptères cités dans le message précédent !

oups sorry , la tournure de la phrase

Présent à Paris ce week end, sur le stand Horizon Vertical (Brooks). Be welcome

Le Roc d'Azur ce déroule ce week-end à Fréjus (83). Cyfac, le constructeur de mes cadres m'accueille sur son stand à partir de jeudi 6. L'occasion de causer de l'engin avec ceux que ça intéresse !

http://www.rocazur.com/salon-vtt/salon-infos-roc-azur.php

Au passage, merci aux membres du forums qui sont passés me rendre visite à Paris

tu est ou a roc a l'interieur? qu on ne te cheche pas trop longtemps

me tarde de voir ca en vrai

Oui à l'intérieur, stand F2 bis (Cyfac), entre O2 Biker et Magura. A ce week-end, donc

Avant tout je tiens à exprimer toute mon admiration à Phanuhell pour sa créativité.

J'interviens pour la première fois sur ce forum au sujet de la tenue de route d'un pneumatique de deux roues.

D'après mon analyse, le facteur dominant de la de l'adhérence d'un pneu est lié à la forme de l'empreinte au sol.

Une empreinte allongée et fine pourrait être comparée à une lame de couteau, la roue est en quelque sorte canalisée sur sa trace.

Une empreinte courte et large est plus encline au dérapage.

Le choix du modèle de pneumatique est un compromis.

L'empreinte allongée tient extrêmement bien mais main elle est extrêmement sensible. Lorsqu'elle décroche la perte d'adhérence est brusque ce qui laisse peu de chance au pilote de manœuvrer pour reprendre de l'adhérence.

L'empreinte large décroche progressivement et plutôt assez facilement. Le décrochage est progressif, le pilote à le temps de réagir.

C'est une vision simpliste du comportement des pneumatiques qu'il est nécessaire d'associer au poids du véhicule, la vitesse de déplacement et la puissance disponible pour faire avancer la machine.

Inventeur du 3Roues a écrit:Avant tout je tiens à exprimer toute mon admiration à Phanuhell pour sa créativité.

J'interviens pour la première fois sur ce forum au sujet de la tenue de route d'un pneumatique de deux roues.

D'après mon analyse, le facteur dominant de la de l'adhérence d'un pneu est lié à la forme de l'empreinte au sol.

Une empreinte allongée et fine pourrait être comparée à une lame de couteau, la roue est en quelque sorte canalisée sur sa trace.

Une empreinte courte et large est plus encline au dérapage.

Le choix du modèle de pneumatique est un compromis.

L'empreinte allongée tient extrêmement bien mais main elle est extrêmement sensible. Lorsqu'elle décroche la perte d'adhérence est brusque ce qui laisse peu de chance au pilote de manœuvrer pour reprendre de l'adhérence.

L'empreinte large décroche progressivement et plutôt assez facilement. Le décrochage est progressif, le pilote à le temps de réagir.

C'est une vision simpliste du comportement des pneumatiques qu'il est nécessaire d'associer au poids du véhicule, la vitesse de déplacement et la puissance disponible pour faire avancer la machine.

Ouille, je sens qu'on va encore se faire mal à la tête..........serait il possible de continuer ce sujet ailleurs?
Je crois qu'on a tellement de choses à dire à ce sujet, qu'il serait dommage de polluer celui de Phanuhell

D'autant qu'on en en a déjà parlé et reparlé et reparlé......
A+

Bonjour,

Tout d'abord félicitations pour ce travail remarquable.

Une interrogation cependant, la fourche est en carbone ? Si oui, comment obtiens tu cet aspect chromé ?

D'avance merci pour ta réponse.

wow c'est beau !!!

et Lorrain en plus !!!!

Bravo et bonne chance

Merci pour les compliments

Ça m'a permis également de voir que je suis passé à côté du post de maitio, avec mes excuses. La fourche est effectivement en carbone (tout comme le pédalier Natec), elle est chromé par un procédé de dépôt de poudre à chaud, un peu à la façon d'un époxy. Ce n'est donc pas un chrome métal.

Pour ta fourche "chromée"quel est la résistance aux chocs et dans le temps?Tu as des retours à ce sujet?
Merci.
A+

La tenue du "chrome" sur le carbone est celui d'une peinture, ni plus, ni moins : cela se raye facilement, mais la tenue au chocs est très bonne, et il n'y a pas de risque de pelage, cloques, criques etc. comme avec du métal.

Dans le temps je n'ai qu'un an de recul pour l'instant mais je ne vois pas pourquoi cela bougerait plus qu'une peinture.

Ok merci
A+

Pour finir le N°002, que je vous présenterai ici très prochainement (que certains ont peut-être déjà vu "à gauche ou à droite"), je cherche de la gaine frein et dérailleur qui fonctionne mieux que la Campagnolo d'origine, mais qui garde un look très sobre, c'est à dire noire, avec éventuellement un marquage doré discret. Bref, l'original, en mieux. Exit donc les Nokon et compagnie, dont le look est trop marqué (pour ce client). Suis ouvert à toute suggestion et je n'ai pas trouvé de post dédié à la gaine...

page 2:
http://veloptimal.com/forum/viewtopic.php?f=2&t=18763

Arf oui, mais page 2 c'est trop loin pour moi. Passé les 10 premières lignes de la page 1, je capitule

Bon ok, autant pour moi, je n'ai pas bien creusé, pourtant, ça fait un moment que je cherche...

Moi qui m'attendais à découvrir un montage de fou, je trouve de la gaine Plus sérieusement, j'espère que tu le présenteras ici ce 002 quand il sera fini

Arrétez de l'embéter avec ces diamètre de disque ! Un pneu de route procure une adhérence trés bonne puisque vous ferez en soleil avant que la roue glisse en freinage en ligne. Si l'on veut freiner fort sans appliquer une grosse force au poignées il faux un bon diamètre de disque, encore plus lorsque la roue est grande. Il ne voudrait pas que ses (potentiellement gros) clients se fassent mal aux poignets !

Dans les options je trouve que un guidon de poursuite serait trés bien. Beaucoup de gens trouve (a juste titre) l'ergonomie des guidons de route douteuse. Sur mon vélo de ville je l'utilise et jamais je ne reviendrai en arrière ! Il faudrait sans doute prévoir des levier de frein spécifique.

Déterrage de post pour vous présenter enfin le vélo dont j'ai commencé à parler il y a quelques mois. Il lance une gamme plus "accessible", en proposant une "customisation" complète pour tous types de vélos (route, VTT, urbain…). En deux mots, je propose soit des "fabrications", comme le Panatella déjà présenté ici, où le vélo est entièrement conçu par mes soins, soit des "customisations", où je me "contente" d'harmoniser entièrement les composants, techniquement et esthétiquement, sur la base d'un cadre d'artisan (voire pourquoi pas de série, mais difficile d'obtenir l'accord du constructeur en général). Dans la lignée du Panatella, ces customs emprunteront aux cigares l’appellation Especial.

Par manque de temps je vous livre quasi tel quel mon "communiqué de presse", dont certains ont peut-être déjà pu lire des bribes çà et là, mais bien entendu je répondrai à toutes les questions quant aux différents choix techniques.

-=Spécifications techniques détaillées.=-
Krencker Especial N°002, “Cayolle”
L’essence même de la customisation : un châssis sur mesure et des composants standards de haute performance, modifiés un à un pour correspondre parfaitement à la personnalité du client.

Une vérité historique : la roue, à l’origine de la bicyclette.
Roues : Frullani, Made in France.
Pour l’anecdote, le client a effectivement souhaité construire un vélo autour d’une paire de roues qu’il possédait de longue date. Mais pas n’importe quelles roues. Guy Frullani est un artisan de génie qui, non content de monter des roues avec des composants courants, a décidé d’en remettre en cause certains grands principes. Ainsi sont nées ces pièces d’orfèvrerie dont la qualité de roulement n’a d’égale que leur rendement.

Elégance transgressive.
Prenant le contre-pied de la tendance, qui voudrait que le titane, métal noble par excellence, et le carbone, matériau hi-tech absolu, doivent être d’apparence brute, comme pour justifier d’un pédigrée, l’Especial N°002 voit son cadre et tous ses composants en carbone entièrement peints de façon artistique. Et comme pour en remettre une couche, les pièces en aluminium, désormais banales dans le cyclisme, sont mises en valeur par un polissage, et protégées de l’oxydation par une anodisation argentée.



Peinture : Djoce. Made in France.
Djoce est un des peintres les plus talentueux de la scène kustom européenne. Ses peintures sont habituellement d’une complexité et d’une qualité incroyables (www.djoce.fr) et sont régulièrement primées. Ce vélo l’emmène pourtant dans une voie plus inhabituelle, en incluant des motifs d’art abstrait sur une base bleue métal plutôt sobre.
Badge : Laiton rhodié par AFJI, joailler, et stéréolithographie par 3D Prod. Made in France.
Dans la lignée du modèle de grand luxe, le badge des customisations "Especial" reste une pièce unique et propre à ce vélo, en reprenant l’alternance esthétique des pièces métalliques et peintes. La tour et la pointe sont manufacturées par le joailler Enrique Hernandez Salado en laiton rhodié, tandis que le "diamant" comportant le numéro de série utilise les dernières technologies de prototypage rapide de chez 3D Prod.
Polissage : MC Chrome. Made in France.
Anodisation : Color Metal. Made in Germany.

Métal noble pour un châssis intemporel.
Cadre : CMT RD09, titane custom. Made in France.



CMT est le spécialiste français du cadre titane sur mesure. Le titane est le métal qui apporte le meilleur compromis entre confort, performance et longévité : idéal pour un vélo de cyclosport. En complément d’une étude posturale des plus poussées, CMT a accepté d’inclure quelques détails personnalisés à son cadre RD09, tels les pattes de roues en coquille, et les haubans droits, qui donnent au vélo cette ligne indémodable.
Fourche : ENVE 1.0, carbone. Made in USA.
Sobre, légère, et à la finition parfaite : la meilleure des fourches en carbone, tout simplement.